Nuisances sonores : Paris en lutte contre le bruit

La lutte contre les nuisances sonores à Paris

Il est bien connu que les grandes villes souffrent souvent des nuisances sonores dues aux transports. Dans la capitale, près de 500 000 Franciliens souffrent quotidiennement du tumulte omniprésent. Cependant, le 28 juin 2018, la Métropole du Grand Paris a approuvé ses Cartes stratégiques du bruit et a lancé l’élaboration de son Plan de prévention du bruit dans l’environnement.

Nuisances sonores : 7,3% des habitants touchés

Quel que soit l’endroit, le bruit est une source de nuisance omniprésente. Entre le périphérique, les avenues, les boulevards, les sirènes ou simplement les transports en commun, difficile de trouver un lieu exempt de tout raffut.

Bruitparif a ainsi établi des Cartes stratégiques de bruit (CSB) afin de mettre en évidence les zones les plus sinistrées pour prendre les mesures nécessaires. Ce dernier a eu recours à la méthodologie préconisée par l’Organisation mondiale de la santé : un diagnostic des impacts sanitaires des bruits. Le diagnostic est sans appel : 500 000 habitants se disent être très gênés par le bruit ambiant.

« Ce diagnostic rend lisible et objective une nuisance vivement ressentie par la population de la métropole, puisque 78% de ses habitants se déclarent préoccupés par le bruit. Ses impacts sont devenus un vrai problème de santé publique : troubles du sommeil, risques cardiovasculaires accrus, gêne, stress, fatigue… Le bilan établi par Bruitparif montre que plus de 15% de la population métropolitaine vit dans une zone où le bruit excède les valeurs limites réglementaires »

Didier Gonzales, président de Bruitparif

Plus qu’un problème de nuisance, le bruit peut également jouer dans l’espérance de vie. On estime qu’un sujet stressé en permanence voit son espérance de vie réduite de plusieurs mois (voire des années).

250 zones en lutte contre les nuisances sonores

La plupart de ces mailles se localisent autour des grandes infrastructures routières, comme le boulevard périphérique, les autoroutes A4, A6, A1, A3, A13, ou les routes RN13, RN6, RD910, RD907.

Bien qu’aucun plan d’action n’est encore en place, la Métropole du Grand Paris invite l’ensemble des collectivités et des gestionnaires de transports à poursuivre le travail, selon une dynamique collective et concertée, pour élaborer d’ici la fin de l’année 2018 un plan d’actions métropolitain à la hauteur des enjeux.

En outre, de grands changements en perspective pour la capitale pour réduire le volume.

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