
Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) : où en sommes-nous en 2025 ?
A l’origine, la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), portée initialement par Élisabeth Borne et adoptée en décembre 2019, visait à transformer en profondeur la mobilité quotidienne des Français. Elle avait pour ambition de réduire la dépendance à la voiture individuelle, moderniser les infrastructures de transport et accompagner la transition écologique.
Cinq ans plus tard, en 2025, il est temps de faire le point sur les avancées, les nouvelles obligations, mais aussi sur les solutions concrètes que peuvent mettre en place les collectivités et les entreprises.
Les objectifs initiaux de la loi LOM
Focus sur les objectifs initiaux et les mises à jour de la loi LOM en 2025.
Une loi née en 2019 pour moderniser la mobilité
La loi LOM est venue combler un vide législatif : jusqu’alors, de nombreux territoires ruraux ou périurbains n’étaient pas couverts par des autorités organisatrices de la mobilité (AOM).
L’objectif était donc de garantir un droit à la mobilité pour tous, avec :
- - la création ou l’extension des AOM.
- - des investissements de 13,4 milliards d’euros pour la période 2017-2022.
- - l’ouverture des données (open data) pour faciliter la création d’applications de mobilité.
- - le soutien au covoiturage, aux mobilités actives (vélo, marche), et aux véhicules à faibles émissions.
Des ambitions écologiques fortes
A plus long terme, la loi LOM prévoyait également :
- - le développement des infrastructures pour les véhicules électriques,
- - des quotas progressifs de renouvellement des flottes publiques et privées,
- - la modernisation des réseaux ferroviaires et routiers,
- - et la création de solutions alternatives pour réduire la dépendance à la voiture individuelle.

Loi LOM : Bilan de mise en œuvre (2019-2024)
Couverture du territoire par les AOM
En 2022, plus de la moitié des communautés de communes avaient pris la compétence mobilité, les autres l’ayant laissée aux régions. En 2025, presque tout le territoire est désormais couvert, garantissant une organisation locale ou régionale de la mobilité.
Cela se traduit par le développement de plans de mobilité locale et de financements pour des infrastructures adaptées : pistes cyclables, parkings relais, stations de covoiturage.
Le financement via le versement mobilité
En 2021, le versement transport est devenu le versement mobilité. Il permet de financer les services de transport et de mobilité via une contribution des employeurs de plus de 11 salariés. Cette ressource est devenue cruciale pour les collectivités.
Premières avancées visibles
- - déploiement de bornes de recharge électrique.
- - expérimentation de zones à faibles émissions (ZFE) dans plusieurs métropoles.
- - création de services numériques de mobilité multimodale (MaaS).
Les nouvelles obligations de la loi LOM en 2025
En 2025, la loi LOM évolue. Leader Équipements vous éclaire sur ces changements.
Quotas de véhicules propres dans les flottes
En 2025, les quotas de véhicules propres se durcissent :
- - entreprises privées (flottes > 100 véhicules légers) : 20 % de véhicules à faibles émissions (VFE).
- - collectivités (flottes > 20 véhicules légers) : 40 % de VFE (contre 30 % en 2024).
- - entreprises publiques et d’État : 50 %.
Ces quotas visent à accélérer la transition énergétique des parcs automobiles.
Infrastructures de recharge obligatoires
Depuis janvier 2025 :
- - les parkings existants de +20 places doivent être équipés d’au moins 5 % de bornes de recharge.
- - les parkings neufs ou rénovés (> 10 places) doivent en comporter 20 %.
Cela représente un investissement massif pour les collectivités, les entreprises et les gestionnaires de parkings.
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE)
Les ZFE, qui limitaient la circulation des véhicules les plus polluants dans les grandes agglomérations, ont été supprimées par l’Assemblée nationale en juin 2025 dans le cadre du projet de loi de simplification.
La décision n’est toutefois pas encore définitive : le texte doit encore suivre son parcours législatif avant une éventuelle promulgation.
Si elle est confirmée, la suppression marquera la fin de l’obligation nationale pour les collectivités, qui resteront néanmoins libres de mettre en place, sur une base volontaire, des restrictions locales de circulation.

Un bilan contrasté en 2025
Des avancées, mais un respect insuffisant des quotas
Un rapport de Transport & Environnement (2025) indique que seules 25 % des grandes entreprises respectent les quotas de verdissement, alors que les particuliers progressent plus vite. Les freins sont principalement économiques et organisationnels.
Vers un renforcement de la loi
Des réformes sont discutées pour :
- - introduire de véritables sanctions financières en cas de non-respect.
- - supprimer les hybrides rechargeables des quotas pour favoriser les véhicules 100 % électriques.
- - imposer une trajectoire linéaire (10 points par an) pour atteindre 100 % de véhicules propres en 2035.
💡Parole d'expert : La LOM met en avant le vélo comme alternative de premier plan. Leader Équipements accompagne déjà cette dynamique en proposant aux collectivités des équipements pour encourager la mobilité douce :
- - des arceaux et abris vélos sécurisés, favorisant le stationnement en ville et en collectivités.
- - des stations de gonflage et de réparation, incitant les usagers à adopter le vélo au quotidien.
Ces aménagements s’intègrent parfaitement aux plans de mobilité élaborés par les AOM.
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LOI LOM : quelles perspectives pour 2025-2035 ?
La prochaine décennie sera décisive. Avec un objectif de neutralité carbone en 2050, la LOM et ses évolutions devraient :
- - accélérer la transition vers des véhicules 100 % électriques.
- - renforcer la place du vélo et des mobilités actives dans les villes.
- - développer des réseaux multimodaux fluides et accessibles partout.
Les collectivités devront s’appuyer sur des partenaires fiables, capables de proposer des solutions concrètes et conformes aux obligations légales. Leader Équipements, avec sa gamme complète dédiée aux collectivités et entreprises, se positionne comme un acteur clé de cette transition.
La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), en 2025, marque une nouvelle étape : quotas renforcés, infrastructures de recharge obligatoires. Mais son efficacité dépendra de la capacité des collectivités et des entreprises à agir concrètement.
Grâce à ses solutions en mobilier urbain, infrastructures cyclables, bornes de recharge et équipements de sécurité, Leader Équipements permet aux acteurs publics et privés de répondre aux exigences de la loi tout en améliorant durablement la qualité de vie des citoyens.